mardi 12 juillet 2011

la vie de couple


Je me souviens que f. laisse toujours traîner ses chaussures, de préférence dans l’encadrement des portes ! Celles qui ont l’expérience de la vie de couple vont comprendre tout de suite de quel type de petit agacement je parle (oui ?) lorsque, quasi systématiquement, je marche dessus, shoote dedans. Ca dure depuis dix ans, nos névroses agaceur-agacé(e) se complètent parfaitement. J’ai connu, dans un couple ami, l’agacement des chemises mises à laver sans que les manches soient déroulées. Ailleurs encore, le soupir épuisé déclanché par « chérie, tu veux bien mettre ça dans ton sac ? » …

Mais faire cette belle image avec ce désagrément m’a apaisé. Ce laisser aller n’en était pas un, mais une subtile proposition pour réussir ma photo. Merci mon amour.

3 commentaires:

  1. Les renversements positifs
    Hélas je suis moi-même très désordonnée et ce type d’agacement c’est plutôt JP qui les éprouve. Du reste je comprends et il m’arrive de faire des efforts : voilà presque un mois que l’ordre est à peu près maintenu dans le séjour ! Cependant si je ne connais pas ce genre d’agacements avec JP qui range ses affaires il m’arrive de connaître des colères « grave » comme disent les jeunes. Un jour nous rentrions de vacances en Italie (la famille toujours !) il fut particulièrement désagréable, son humeur était si mauvaise qu’il en a « planté » la voiture sur une pierre évidente au milieu du chemin, mais il ne l’avait pas vue. J’en ai été quitte pour louper la belle expo (du siècle) de Cézanne. De part et d’autre du virage qui coupait la vue nous arrêtions la circulation sur la petite route. Derrière moi sur le talus herbeux j’ai arraché avec tout autour de la terre et des racines la pousse d’un arbre, je croyais qu’il s’agissait d’un petit chêne, mais en fait c’était un érable commun . Je décidai plutôt que de me mettre en colère de planter cet arbre à la maison : j’en ferai mon arbre de sagesse et sa prospérité ou sa dégénérescence me dirait où j’en suis. Ainsi en ai-je décidé et planté l’arbre dans la cours : à chaque saison je crois qu’il va mourir et puis il repart, pousse ses branches de plus belle pour finir par être envahi par quelque maladie, pourtant il croît en vers et contre tout. Parfois je prends ses feuilles dans mes mains et je lui dis « merci » parfois j’oublie de le regarder !
    Marine

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  2. Tous les matins dans la salle de bain, je reçois sur les pieds le déo de Flo qui, mal rangé, est branlant sur son étagère...

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  3. Marine : J'ai reçu en cadeau un truc tout mince, comme une carte à jouer, rempli de graines. Je l'ai planté dans mon jardin et maintenant pousse un truc énorme qui grandit à vue d'oeil et me fait presque peur, je le regarde à distance en attendant de savoir ce que c'est. Ca va bientôt fleurir.

    Martine : Oui, je vois bien. Le pire c'est que si ça s'arrête, ça pourrait nous manquer !

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