jeudi 12 mai 2011

apronenia avitia

Je me souviens, après avoir lu sei shonagon et ses notes d'oreiller, avoir aimé lire les tablettes de buis d'apronenia avitia de pascal quignard.
Avoir aimé lire ... tout à fait réducteur. je lis et relis ce livre, l'offre de temps en temps, je suis heureuse de savoir que ces lignes existent et qu'elles peuvent m'accompagner, parfois.
Il dit : elle naquit en 343. Constant gouvernait l’empire. Elle vécut soixante et onze ans… Pendant ses vingt dernières années, elle tient un agenda. Elle note sur des tablettes de buis « … l’épaisseur grenue et lumineuse d’une brume qui s’élève, ou des pêcheurs au loin qui passent sur le Tibre. »

Elle dit :
Joies de l’aurore
L’eau fraîche sur les yeux et dans la gorge

Je mangeais des éperlans et des poires de Naples et je vis Baïes.
Le vent du sud et le parfum des fruits cuits au sucre.
La lune rouge.

Choses à ne pas oublier
Quatre savons bataves.
Deux cents filtres en lin pour les jarres.
Deux cents cuillers à dessert.
Broderies de Babylone.
 

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