Je me souviens que chaque année, deux fois par an, exactement, une grande question existentielle se pose à moi et qui concerne une part délicate de mon individu : les pieds. La question est : quand enlever les chaussettes et collants au printemps, quand les remettre à l’arrivée de l’automne ? Ce « quand » est fondamental. Car une fois retiré ces pièces vestimentaires (prenons l’exemple du printemps qui arrive), il ne m’est pas possible de les remettre, ne serait-ce qu’une journée. Je ne saurai expliquer cette rigueur, voire cette rigidité, mais c’est ainsi.
Alors, deux fois par an, je goûte le frais qui arrive par le bas. Bientôt donc, j’irai par la ville, les pieds nus dans les chaussures, après des mois d’enfermement. Je suis parfois heureuse de rentrer, en fin de soirée, et de glisser mes pieds froids dans de délicieuses chaussettes accueillantes, avant de goûter un verre de vin sur la terrasse, là où nous retrouvons place en même temps que mes pieds se libèrent.
Ma grand-mère disait « On attrape froid par les pieds « Ma mère, elle, « tu ne trouveras pas de mari », parce que je dormais avec des chaussettes. C’est fou ce qu’on attrape ou pas, par les pieds.
Je suis rarement enrhumée et j’ai un mari …Comme quoi !
J'adore ces réflexions, je les partage entièrement !!!
RépondreSupprimermartine camillieri
Martine, exactement même moment que ce billet, superbes chaussettes de Ricca Fukuda sur ta page FB. J'adore ces "rencontres".
RépondreSupprimerJe nourris une grande affection pour les chaussettes, mes préférées étant des japonaise bleu marine avec de fines rayures roses, achetées à Manhattan.
RépondreSupprimer(sinon, je suis encore à porter des collants dans mes bottes. J'imagine Martine sourire quant au temps breton ^^)
Patoumi, j'ai vu une jeune fille en tongs, à Toulouse, aujourd'hui. Elles vont toujours un peu vite en besogne de ce côté de la Loire ! Mes chaussettes japonaises à moi sont à doigt et bicolores, je les ai aux pieds.
RépondreSupprimerc'est tout à fait ça, je me pose la même question, j'adore mes chaussettes, mais j'aime aussi m'en defaire au printemps, je pense quand même leur faire une beauté avant de les montrer au grand jour.
RépondreSupprimerTrés joli texte.
Bonjour Anonyme, merci de cet échange. C'est tout à fait réconfortant de savoir que d'autres sont dans les mêmes préoccupations, qui ne sont futiles qu'en apparence. Bon printemps à vous.
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