dimanche 25 mars 2012

une semaine parisienne

  
Je me souviens qu'une semaine parisienne nous conduit hors de Toulouse qui en profite pour vivre des jours de drame, de tuerie, de haine, de deuil …
Notre chambre est grande et nous nous y posons peu. Dîner chez M. et B. de délicieuses pizzas blanches, dîner chez V. et A., nous parcourons Paris, sommes accueillis dans de petits appartements. Des salles du Louvre sont pour nous presque seuls, j’approche mon appareil photo  des pieds d’un saint Sébastien, d’une jeune femme de Botticelli aux voiles flottants, aux orteils gigantesques, je capture une nature morte de Chardin, plaisirs intemporels du verre de lait, des biscuits, des pommes. François pose pour moi sous les néons de la maison rouge. Nous nous arrêtons souvent dans des cafés. Nos téléphones ne se joignent pas, mais nous nous retrouvons dans la rue pour aller ensemble dans un magasin japonais où nous achetons des vêtements bleus. Je dis à Antoine que je suis végétarienne le jour où nous mangeons deux fois indien et où f. décrète que, finalement, il n’aime pas ça. Une artiste peint des paysages dans une maison au fond d'une cours - jardin, un peu comme dans le film d'Agnès Varda. Je passe une après-midi entière dans un magasin grand et chic muni de deux restaurants et d'un salon de thé en y donnant trois rendez-vous successifs. Le très grand plaisir de déjeuner avec V., de faire des projets ensemble, pour que l'histoire ne s'arrête pas là. Finalement, nous n'aurons pas le temps d'aller au cinéma.

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