un thé en automne
Je me souviens que le maître de thé écarte les feuilles
avec le couvercle du zong, se penche pour sentir et dit : la forêt en
automne, les feuilles de chêne décomposées, bois de cèdre, bois de chêne, bois
d’acajou, la maison de ma grand-mère, l’odeur de la poussière, de la pluie, les
champignons, les morilles séchées, la terre, l’humus bien séché, une pomme de
terre cuite à l’eau, avec la peau …
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